1. Fournir ou intégrer, à vous de décider !
Il existe différentes politiques d’équipement des collaborateurs :
- Le COPE (Corporate Owned, Personally Enabled) : l’entreprise détient le terminal et l’abonnement tout en autorisant l’utilisateur à s’en servir à des fins personnelles,
- Le BYOD (Bring Your Own Device) : les collaborateurs s’équipent avec leurs propres moyens. L’entreprise ne finance pas mais laisse une liberté totale à l’utilisateur,
- Des modèles intermédiaires comme le CYOD (Choose Your Own Device) : l’entreprise prend en charge l’abonnement et propose un catalogue de terminaux. Si ceux-ci ne conviennent pas au collaborateur, il peut choisir de s’équiper de son côté.
"En pratique, les grandes entreprises font souvent un mix de ces trois formules", explique Jean-Luc Vallejo, VP Marketing - Managed Mobility Services and Digital Workspace chez Orange Business. "Selon les catégories professionnelles et les enjeux de sécurisation des données, les entreprises imposent l’appareil et l’abonnement ou optent pour du BYOD en autorisant des accès aux réseaux de l’entreprise."
2. iOS vs. Android : un équilibre à trouver
Cela n’est pas une surprise, tous les mobiles de votre flotte ne fonctionneront pas avec le même système d’exploitation. Mais est-ce vraiment une contrainte ? Faut-il forcément choisir ? "Il est intéressant pour une entreprise de combiner les différents systèmes d’exploitation et de choisir le terminal le plus adapté pour chaque profil utilisateur", assure Jean-Luc Vallejo.
"Si Android bénéficie d’une plus grande richesse de terminaux, iOS privilégie les appareils haut de gamme, souvent plus coûteux et sur lesquels l’accès à distance est plus difficile". Un travail d’analyse du besoin des métiers sera donc indispensable en amont.
3. Mobile Device Management : optez pour la gestion centralisée
Quelles applications pour quels utilisateurs ? Quel accès à la messagerie ? Comment faire en cas de perte ? Un certain nombre d’outils facilitent les opérations sur l’ensemble des terminaux déployés : ils sont réunis dans un système de Mobile Device Management permettant aux DSI de gérer et de sécuriser la flotte de smartphones, tablettes, ordinateurs portables à distance et en masse. "C’est un véritable tableau de bord à partir duquel on va pouvoir, entre autres, pousser des applications spécifiques aux différents métiers, en autoriser certaines et pas d’autres ou procéder aux mises à jour", précise Jean-Luc Vallejo.
Cette gestion centralisée est indispensable à plus d’un titre : outre la configuration à distance, elle assure un inventaire actualisé de la flotte, un diagnostic instantané en cas de problème et l'ajout de protections supplémentaires en cas de vol.
4. Déployez une chaîne de valeur de A à Z
Mettre en place une flotte mobile implique un assemblage complet de produits et de services. Une chaîne de valeur maîtrisée par les opérateurs spécialisés comme Orange Business.
La connectivité d’abord, avec un réseau cellulaire (4G) et éventuellement un réseau wifi en cas de mobilité indoor (dans un magasin par exemple). Des terminaux adaptés à certains métiers ou environnements contraignants ensuite. "Sur un chantier en extérieur, le mobile va par exemple avoir besoin d’étanchéité, d’une coque, d’un écran renforcé", détaille Jean-Luc Vallejo.
Au niveau du Mobile Device Management, l’intégration d’interfaces métiers peuvent transformer le device en mobile workspace, prêt à l’usage dès la livraison. « Notre prestation de personnalisation de terminaux permet de remettre aux collaborateurs des terminaux enrôlés sur une plateforme de Device Management ou prêt à l’usage avec les applications métier installées » confirme Jean-Luc Vallejo.
Il sera enfin nécessaire de mettre en place un support opérationnel des utilisateurs, avec un service d’assistance prenant en charge le terminal et les applications métiers mais aussi différentes options liées à l’achat du device, comme la possibilité de contracter des assurances complémentaires afin de protéger ses données.
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