Trois domaines où l’internet des objets s’est déployé
- la santé : les objets connectés sont en train de devenir des auxiliaires irremplaçables dans le domaine de la prévention, de la communication entre le patient et le soignant, le soin, la surveillance et le « coaching » des malades chroniques et des pathologies sévères.
- la ville : l’IoT donne accès à une multitude d’applications qui visent à la fois le confort, la sécurité, la rationalisation des services publics et la maîtrise de l’énergie.
- la maison : les capteurs et les « actionneurs » de plus en plus nombreux donnent un véritable sens à la domotique, là encore avec des objectifs de confort, d’économie d’énergie, mais aussi de maintien à domicile et de partage des contenus.
80 milliards, selon l’Idate, 212 milliards selon l’IDC, 50 milliards selon le Berg Insight, 30 milliards selon l’IMS Research et le cabinet Gartner… Un marché difficile à évaluer mais, pour tous les experts, gigantesque !
Les impacts socio-économiques de l’internet des objets
- Conception : l’objet connecté n’est pas tant un objet qu’un service. À ce titre il se pense à partir des données utilisateur qu’il recueille et est indissociable du service qu’il fournit. Un design au service de l’usage est primordial.
- Sécurité : l’IoT génère ou utilise des quantités massives de données qui sont parfois personnelles, posant la question de la cybersécurité.
- Financement : les objets connectés nécessitent des investissements très importants – mais en baisse tendancielle. Ils bénéficient de plus en plus d’un soutien du public. Investisseurs institutionnels et sociétés de capital-risque se mobilisent également.
- Interopérabilité : elle tarde à se mettre en place, ce qui retarde un essor plus rapide. En parallèle, l’Open Source (avec des plateformes comme Arduino en particulier) se développe.
L’IoT repose sur la communication des objets, à la croisée de nombreuses technologies : xG, NFC, puce RFID, capteur, bluetooth, wifi… et leur interaction. Les applications sont si nombreuses que certains préfèrent parler d’ « Internet of everything » (IoE) ou de web 3.0, 3e révolution du numérique, celle qui vient après la connexion entre les personnes et les plateformes (web 2.0).
Les pays sur les starting blocks de l’internet des objets
- États-Unis
- Corée du Sud : le pays dispose de plusieurs géants soutenus par l’État et d’une connectivité unique
- Chine : le géant asiatique affiche son ambition de devenir « le 1er pays de l’IoT », avec des investissements massifs dans le cadre du 12e plan quinquennal chinois !
- Allemagne : lancée très tôt dans ce domaine, l’Allemagne bénéficie du soutien du gouvernement fédéral. Le plan « Industrie 4.0 » est ainsi doté d’un budget (public-privé) de 200 M€