Étude "Une connectivité flexible grâce au réseau hybride", Orange Business, mars 2015
Le boom du trafic
En 2009, 0,2 ZB de données transitaient par le web. En 2015, ce volume a plus que quadruplé et il doublera encore d’ici 2018, pour atteindre 1,6 ZB. Une accélération qui s’explique par l’augmentation du nombre de connexions à internet au cours des dernières années, ainsi que par des usages de plus en plus intensifs.
Le mobile, moteur de la croissance du trafic
Une évolution technologique a impacté profondément les besoins de bande passante : les mobiles et tablettes.
Selon l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes), le trafic mobile ne représentait que 1 % du trafic français en 2011(1)… En tablant sur une croissance 7 fois plus rapide que celle du trafic global, le gendarme des télécommunications sous-estimait alors le boom de la mobilité.
Les connexions mobiles sont devenues prépondérantes dans les échanges de données, au point que le trafic de l’internet nomade devrait représenter 55 % du trafic total en 2018 (contre 21 % pour l’internet fixe et 10 % pour le trafic IP WAN).
Une nécessaire transformation des infrastructures
Du côté de la consommation des entreprises, la demande s’accroît également, avec l’adoption massive des communications unifiées (chat, téléphonie sur IP, visioconférence…). À titre d’exemple : la visioconférence au niveau mondial absorbe 311 MB de données en une heure.
Pour maintenir un niveau de performance élevé et garantir une qualité de service optimale, les entreprises doivent repenser leurs réseaux. Nombre d’entre elles ont d’ailleurs déjà amorcé un virage vers le Cloud. Entre 2013 et 2017, on estime que le marché du Cloud est passé de 47 milliards à 107 milliards de dollars.
(1) Source : Lettre Hebdomadaire d’information de l’Autorité, ARCEP, décembre 2014
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