L’expérience collaborateur, nouvelle priorité des DSI
L’expérience collaborateur est aujourd’hui considérée comme un élément majeur pour la réussite de l’entreprise. Pour de nombreux dirigeants, c’est donc la technologie qui doit s’adapter à leurs besoins et non l’inverse. Selon l’enquête « Global CIO » menée par le cabinet Deloitte en 2016, 46 % des responsables IT estiment que la simplification de leur infrastructure est désormais une priorité. Mais au-delà des outils, c’est l’organisation même de la DSI qui évolue. Elle se décloisonne et ses méthodes gagnent en agilité : les équipes IT cultivent la relation avec les équipes métiers, les acheteurs et les fournisseurs. Pratique managériale récente, la gestion des services informatiques (ITSM) adoptée par de nombreuses DSI conçoit le système d’informations comme un ensemble organisationnel devant fournir à ses utilisateurs finaux - les collaborateurs - des services à forte valeur ajoutée venant booster la performance des entreprises.
Des infrastructures flexibles pour un accès constant au SI
Les DSI cherchent aujourd’hui à construire une architecture réseau très flexible, en associant par exemple les réseaux LAN, WAN et les Clouds privés/publics pour héberger leurs infrastructures. Les solutions de Cloud computing, centrées sur l’utilisateur, garantissent une utilisation des applications depuis n’importe quel terminal. La flexibilité des réseaux hybrides permet de traiter les charges de travail régulières comme les pics d'activité exceptionnels. Selon une étude de l’entreprise Right Scale, 60 % des workloads devraient d’ailleurs adopter en 2018 une architecture Cloud hybride avec un accès public et un privé pour les collaborateurs. Une flexibilité qui permettra la multiplication des devices utilisés par les collaborateurs suite à l’essor du BYOD et du CYOD, mais aussi une mobilité croissante. Ces derniers pourront bénéficier d’une expérience améliorée sur tous leurs terminaux, où qu’ils se trouvent et quelle que soit la quantité de données échangées.
La virtualisation pour un gain de temps opérationnel
Qui dit flexibilité, dit aussi virtualisation des réseaux. Avec les nouvelles solutions de type SDN, un responsable informatique peut configurer son réseau, mettre à jour des fonctionnalités ou déployer de nouvelles solutions logicielles de manière simplifiée : l’automatisation des processus facilite la configuration et l’activation des services. En cas de pic de charge d’une activité métier, le réseau s’adapte et régule automatiquement la bande passante. Les équipes métiers préparant des projets ponctuels comme les campagnes marketing ou de long terme comme l’analyse de données pourront mettre en place leurs opérations dans des délais beaucoup plus courts.
Des services à la carte pour les métiers
Réseaux hybrides et virtualisation permettent aussi la mise à disposition de programmes et d’applications en mode « As a service ». Beaucoup d’entre elles s’inspirent d’applications ou de logiciels grand public, avec des interfaces ergonomiques et personnalisées pour une adoption facilitée de l’utilisateur qui y retrouve rapidement ses réflexes. On peut penser aux portails d’applications internes inspirés des « stores » grand public, aux systèmes de messagerie instantanée ou d’appel vidéo mais aussi aux réseaux sociaux d’entreprise qui favorisent le travail des équipes à distance. L’opportunité pour les collaborateurs de se constituer un environnement personnalisé à même de leur faire gagner du temps au quotidien et de l’efficacité dans leur cœur de métier.
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