Réseaux hybrides, une évolution naturelle
L’arrivée des nouveaux usages tels que le mode SaaS, le stockage dans le Cloud, ou la multiplication des équipements mobiles, ont conduit à l’essor des réseaux WAN hybrides. Ce modèle permet d’associer les flux WAN et internet sur un même réseau, en offrant des gains budgétaires et de performance.
Du réseau hybride intégrateur…
Ce sont les intégrateurs qui, les premiers, ont proposé des modèles hybrides aux entreprises. Leur offre reposait sur 2 technologies :
- Le modèle overlay : un réseau privé virtuel IPsec, utilisant à la fois les réseaux MPLS et internet. L’intégrateur se charge de la répartition des flux et de leur sécurisation, en toute transparence pour l’utilisateur et le fournisseur d’accès à internet.
- Le modèle local browsing & offloading : un équipement est installé par l’intégrateur sur le site de l’entreprise. Il offre une sortie locale des flux internet et répartit le trafic intranet entre l’accès WAN MPLS et l’accès internet IPsec, pour optimiser les coûts et les performances.
… au réseau hybride opérateur
En réponse aux intégrateurs qui se sont positionnés en véritables « opérateurs virtuels », les opérateurs historiques ont développé des solutions, en s’appuyant sur leurs offres WAN. La gestion de leur propre réseau, leur confère une capacité de déploiement et de support bien plus avancées !
En détail, voici les 3 modèles qu’ils proposent :
- Local browsing & offloading : comparable à l’offre hybride proposée par les intégrateurs, elle s’appuie sur un équipement de sécurité installé sur chacun des sites de l’entreprise, par l’opérateur. À la clé, une haute disponibilité et une meilleure maîtrise des coûts grâce à la répartition intelligente des flux IPsec/MPLS.
- Distributed internet access : le réseau MPLS de l’opérateur supporte l’accès à internet. Un accès unique au réseau WAN, par lequel transitent l’ensemble des flux, est utilisé pour tous les sites de l’entreprise. La répartition des flux n’est réalisée qu’ensuite, dans le WAN de l’opérateur.
- Cloud connector : pour optimiser l’accès aux applications hébergées dans le Cloud public. L’accès à ces applications se fait en cœur de réseau de l’opérateur, via des passerelles d’interconnexion avec les fournisseurs de service.
Et demain, la fin du WAN ?
La montée en puissance du Cloud laisse présager une autre évolution majeure : la disparition totale des réseaux WAN. Dans cette configuration, l’entreprise utilise uniquement le réseau internet pour l’ensemble de ses flux ! Toutes les données et les applications seraient alors hébergées dans le Cloud public. Ouvrant ainsi la porte à un nouveau défi : celui de la sécurité.
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