Des infrastructures IT optimisées pour réduire les émissions carbone
L’optimisation des infrastructures et le choix d’équipements « bas carbone » font de la DSI un acteur clé pour réduire les émissions de CO2.
« Avec notre programme Green ITN, fondé notamment sur l’usage de l’intelligence artificielle pour optimiser les infrastructures de nos réseaux fixes et mobiles et de nos datas centers, nous avons déjà pu réduire les émissions de CO2 par usage client de 50 %. » rappelle Jérôme Goulard, Head of Corporate Social Responsibility, Ethics and Diversity chez Orange Business.
Les équipes IT peuvent opter pour du hardware et des logiciels écoconçus, ou revoir certaines architectures IT (mutualisation, cloud, MSI, AaS, SDN… ) afin d’en réduire l’impact environnemental. Autre possibilité : mettre en place des outils de suivi des émissions carbone. Intégrés par exemple aux solutions de gestion de flotte automobile, ces outils analysent les usages des conducteurs pour trouver la motorisation la plus adaptée.
Green IT : comment réduire son impact énergétique grâce à l’IT ?
« Les équipes IT ont aussi un rôle à jouer en choisissant les bonnes technologies pour réduire la consommation énergétique de leurs clients dans de nombreux secteurs d’activités : smart factories, smart buildings, smart logistics, smart cities…» explique Jérôme Goulard.
Le big data sera particulièrement pertinent pour les problématiques de smart building : l’installation de capteurs connectés dans un bâtiment permettra par exemple d’analyser et de piloter la consommation énergétique en fonction de l’occupation et des usages, combinant intérêts environnementaux et économiques. En milieu industriel, des scénarios de limitation des dépenses d’un équipement à partir de l’analyse de ses performances en temps réel pourront être mis en place grâce à l’intelligence artificielle.
Récupérer, réparer, recycler : l’économie circulaire gagne l’IT
De nombreuses organisations analysent désormais le cycle de vie de leurs produits pour calculer au mieux leur impact carbone. Au niveau IT, entretenir, réparer et réutiliser le matériel signifie commander moins d’équipements et donc diminuer les émissions liées à leur fabrication. La DSI peut ainsi récupérer les flottes de mobiles de ses collaborateurs pour les réparer. Si les appareils sont inutilisables, il est possible de les recycler dans le plus grand respect des normes environnementales par l’intermédiaire d’éco-organismes pouvant récupérer et valoriser métaux et plastiques.
Des dispositifs qui encouragent le développement des éco-usages chez tous les collaborateurs. OCWS, la filiale d'Orange Business spécialisée dans les solutions d'intégration, organise par ailleurs la collecte et le recyclage des équipements électriques et électroniques qu’elle produit en partenariat avec l’éco-organisme Ecologic.
Inclusion numérique : la mixité des équipes IT à encourager
Au sein des équipes IT, la mixité est un enjeu de taille. On ne retrouve que 15 % de femmes dans les fonctions techniques des métiers du numérique et seulement 13 % dans les formations spécialisées. Des chiffres bien plus modestes que dans les autres secteurs d’activités. Les raisons sont multiples : faible connaissance des métiers de l’IT en milieu scolaire, stéréotypes de genre… Pour améliorer la situation, des initiatives favorisant la valorisation des métiers de l’IT auprès des publics féminins ont vu le jour ces dernières années à l’image de la fondation Femmes@numérique, sous l’égide de la Fondation de France, dont Orange est l’un des membres fondateurs.
Le Groupe s’est engagé pour la mixité dans l’univers IT à travers des programmes comme Super Codeur, destiné à sensibiliser les jeunes filles et garçons à l’informatique ou encore Capital Filles qui accompagne les jeunes filles des quartiers populaires et des zones rurales dans le monde professionnel.
« Les opportunités professionnelles existent bel et bien », conclut Jérôme Goulard. Nous cherchons aujourd’hui à mettre en avant nos métiers et ces opportunités au sein des écoles et universités. Une politique de partenariats doit être développée dans ce sens. Le gros du travail est encore devant nous ! »