Le séminaire du Digiworld Summit 2011 sur les smart-cities (les villes tirant partie de l’intelligence digitale) a proposé un panel d’intervenants ayant chacun une vision de cette dernière bien différente. Petit retour sur les différents points de vue exprimés lors de ce workshop.
la configuration physique
Une manière de concevoir les villes de manière intelligente passe notamment par sa configuration géographique : par exemple, on peut établir des bureaux et autres espaces de travail à moins de 15 minutes à vélo du lieu d’habitation. C’est le cas de la ville d’Amsterdam qui par la même a souhaité atteindre trois objectifs : être plus vert, plus économique et plus mobile.
la disponibilité de l’information
Donner de l’information en supplément via diverses technologies (NFC, QR codes, réalité augmentée, etc.) est une autre manière de capitaliser sur l’intelligence digitale. Un exemple très concrêt et plutôt captivant était celui du musée utilisant des données de réalité augmentée pour matérialiser (digitalement parlant) le monde visité. Imaginez revivre Pompéï… Ca vaudrait le détour non ?
la notion de propiété revisitée
Pour plus de facilité, de mobilité et de fluidité, l’intelligence digitale pousse à se débarrasser du poids de la propriété physique. Par exemple, avoir des bureaux physiques (et les gérer !) est une activité gourmande en ressources : s’en alléger est un vrai choix. De ce point de vue, on est nulle part chez soi, et partout en même temps. L’activité n’est plus liée au lieu mais bien à l’univers digital qui s’y rapporte et, au passage, on libère des ressources qui peuvent être utilisées ailleurs… Plutôt smart hein ? ;-)
le croisement des données
Je profite de l’occasion pour donner mon point de vue des smart-cities (c’est l’occasion qui fait le laron !). Ce que je remarque avec les axes précédents, c’est qu’il s’agit constamment de créer quelque chose : on va ajouter des données à une situation particulière par exemple. Pourquoi ne pas oublier la création et penser « melting pot », croisement de données préexistentes ?
Que se passerait-il si on croisait les données géographiques des accidents de la route avec les tracés de vélo ? On créerait ainsi un service de forte valeur ajoutée avec peu de ressources : très facilement on se rend compte que tel ou tel endroit est dangereux pour les vélos… Peut-on améliorer la situation ? Vous l’avez deviné, pour moi, les smart-cities sont très liées à l’open-data.
Et vous c’est quoi votre définition ?
Rémi