L'utilisateur est motivé en premier lieu par l'accès à distance à des ressources. Or de nombreuses entreprises de petite taille sont dans l'incapacité de fournir un accès externe à leurs salariés.
La sauvegarde des données étant souvent perçue comme aléatoire pour les utilisateurs, ils voient en la virtualisation la possibilité de disposer d'un espace de stockage accessible depuis n'importe quel lieu et n'importe quel terminal.
Plus le terminal est petit, plus l'utilisateur est tenté de se l'approprier. Les usages personnels sont alors fréquents sur les terminaux portables et mobiles. La virtualisation est perçue comme un moyen de cloisonner ces deux environnements. Les données personnelles de l'utilisateur restant en local sur le terminal et ne pouvant être vues par l'entreprise. Les données professionnelles sont quant à elles cantonnées à l'environnement virtualisé et sous « contrôle » de l'entreprise.
D'autre part certains utilisateurs (consultants, auto-entrepreneurs...) sont amenés à devoir « gérer » plusieurs univers professionnels. Ils expriment alors le besoin de pouvoir stocker et accéder en ligne à leurs données, pour leur propre entreprise ainsi qu'un besoin de confidentialité et donc de cloisonnement entre leurs différents univers professionnels.
Toutefois cette notion de cloisonnement portée par les promoteurs de solutions de virtualisation constitue aussi une inquiétude pour les utilisateurs. L'utilisateur a peur de ce que l'entreprise ou un tiers peut connaitre de sa vie privée lorsqu'il utilise une ressource personnelle pour accéder à son univers professionnel.
En outre, les utilisateurs associent souvent les problèmes du réseau aux solutions de virtualisation : couverture géographique, débit... et leur fait craindre un manque de souplesse à l'usage. Toutes les applications ne sont pas bonnes à virtualiser (ex : univers vidéo). Les attentes des utilisateurs doivent être affinées en regard des possibilités techniques.
Le fait de pouvoir accéder à son environnement de travail au travers du navigateur d'un PDA ou d'un smartPhone, n'en fait pas un environnement exploitable par l'utilisateur pour autant (lisibilité, rédaction difficile...).
Ainsi force est de constater que les solutions de virtualisation ne peuvent pas encore prétendre à se substituer au PC professionnel, mais peuvent être un complément important pour l'utilisateur toujours à la recherche de facilité d'utilisation.
Edit de l'équipe Orange Business : Christophe a quitté le groupe Orange depuis ses derniers articles