Chaque équipement connecté par la 3G déployé dans les solutions M2M nécessite une carte SIM. Que ce soit un boitier GPS qui remonte sa position dans une solution de gestion de flotte de véhicules ou une machine à café qui prévient qu'il faut bientôt venir la recharger.
état des lieux
Or chacune de ces cartes SIM est associée à un numéro de téléphone mobile. Ajouté au nombre de personnes qui jonglent entre deux téléphones (pro et perso ) et une tablette, on arrive à la quasi saturation des numéros existants. Actuellement, 112 millions de numéros de mobiles sont déjà attribués aux opérateurs sur 150 millions disponibles. L'avènement de l'internet des objets va encore accentuer cette tendance en multipliant le nombre connexions nécessaires comme :
- Le projet eCall dont nous parlait Marc Desbordes dans son dernier billet, qui nécessitera une carte SIM dans chaque voiture.
- L'écotaxe poids lourds demandera une carte SIM dans chaque camion,
- et les liseuses électroniques une carte SIM pour télécharger le dernier numéro de votre revue préférée, etc, etc.
l’Arcep anticipe la saturation avec des numéros de mobile à 14 chiffres
Pour faire face à cette explosion annoncée l'autorité de régulation des télécoms (ARCEP) va dédier une nouvelle tranche de numéros de mobile au M2M. Les numéros de cette tranche auront 14 chiffres au lieu de 10 et leur utilisation sera obligatoire pour les communications M2M. L'ARCEP espère ainsi éviter la saturation des numéros à 10 chiffres qui seront alors réservés aux communications pouvant nécessiter la saisie du numéro par une personne physique.
L'ARCEP nous épargnera donc la gestion de numéros à 14 chiffres pour nos contacts ainsi qu'une pénible renumérotation des numéros existants. Nous ne pouvons que l'en remercier.
Si vous souhaitez approfondir le sujet, le projet de décision est disponible sur le site de l'ARCEP.
Sylvain
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Je suis architecte logiciel au sein du centre de compétences M2M (Machine to Machine) d'Orange Business Service. Nous mettons en place des systèmes d'information pour nos clients depuis la conception jusqu'au déploiement, aussi bien en intégrant des logiciels existants qu'en développant des applications sur mesures. En temps qu'architecte logiciel et responsable technique, mon rôle est de concevoir les solutions techniques adaptées au besoin mais aussi d'en superviser la réalisation jusqu'à la mise en production. J'interviens également sur des chantiers internes comme l'industrialisation des processus et la gestion du cycle de vie des projets.