Pour son édition 2010, Cloudforce Paris a refusé du monde

La salle du CNIT réservée pour Cloudforce Paris était pleine à craquer mardi. Salesforce a été contraint de refuser du monde.

L'année dernière, il y avait du monde et une poignée de partenaires. Cette année, il y avait sept partenaires platinum et 19 partenaires gold et les équipes de Salesforce France ont dû refuser des inscriptions à l'édition parisienne de Cloudforce. Elles apparaissaient un peu peinées mais, d'un autre côté, c'est un problème de riche. Salesforce est une puissance qui monte.
Comment définir l'entreprise ? « Salesforce a inventé le concept du Cloud Computing, souligne Alexandre Dayon, qui développe la nouvelle offre Service Cloud 2, née du rachat de sa société Instranet. C'est une rupture technologique, un modèle totalement différent qui nécessite des développements différents de l'informatique traditionnelle ». Et de faire remarquer qu'un serveur optimisé pour du middleware et du logiciel dans une pièce, ce n'est pas du cloud computing.

Avec Salesforce, les utilisateurs ont droit à une amélioration trois par an, sans heurt et transparente, de leur service. Ils peuvent paramétrer l'application comme il leur convient, en développer une autre sur la plateforme Force.com, voire en choisir une parmi les 900 applications hébergées sur Appexchange, l'Appstore de Salesforce.

Au cours du dernier trimestre fiscal, Salesforce comptait 82400 clients. « Le cloud est un modèle qui permet de servir un grand panel d'entreprises de taille radicalement, précise Alexandre Dayon. C'est le terme le plus recherché dans l'informatique d'entreprise sur Internet. Nous servons 350 millions de transactions par jour à partir d'une ferme de 1500 serveurs. Le grand principe, c'est le paiement à l'utilisation et c'est radical par rapport à l'édition de logiciel ». Ajoutons que l'empreinte carbone est moins importante dans un mode cloud. Selon Salesforce, une transaction e traduit par 1,35 gramme d'émission de CO2 pour un logiciel classique « on premice », à comparer à 0,3 gramme pour Google et 0,03 gramme pour Salesforce.

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Bref, si vous avez acheté des serveurs et du logiciel pour utiliser une application, ce n'est pas du cloud. Si vous payez de la maintenance, ce n'est pas du cloud.
Aujourd'hui, Salesforce parle beaucoup de Cloud2. Qu'en est-il ?
C'est une comparaison avec les premiers moments de l'Internet, le Cloud 1, et les entreprises et les manières d'utiliser les technologies de l'époque et ce qui est leader aujourd'hui  :
Amazon.com remplacé par Facebook ; l' onglet le Feed, le  Pull par le Push, le cliquer par le toucher, l'ordinateur de Bureau par le smartphone et le tablette, le fixe par le mobile, les emplacements inconnus par les emplacements connus, Windows et Mac par Cocoa et HTML5, l'intégration manuelle des applications par les places de marché (AppStore). Il y a 10 ans, on allait sur Yahoo ; il y a cinq ans, on allait sur Google ; maintenant, on va sur Facebook.  Et il n'y a pas de raison pour que les systèmes d'information ne ressemblent pas à Facebook. D'où le lancement de Chatter, qui a d'abord été testé chez Salesforce avant d'être proposé à ses clients. « En deux mois et demi, plus de 20.000 clients ont adopté chatter, explique Jean-Louis Baffier, directeur technique de Salesforce Europe. Cette adoption est la preuve de sa simplicité d'utilisation car plus personne ne veut de licence sur étagère ».  Chatter permet d'affiner la qualité d'une prévision de vente.  Il est disponible en temps réel et sur divers mobiles.

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Parallèlement, le Service Cloud, nouveau service de Salesforce qui fonctionne aussi  avec  Chatter, permet de donner la bonne réponse à un client qui contacte un centre d'appel. Le but est de favoriser la rétention des clients car capter un nouveau client est beaucoup plus cher qu'en garder un ancien.
 

Nicolas Jacquey
Pascal Boulard

nsp