Sigma Designs est le premier électronicien à produire des puces à la norme G.hn, qui transforment les réseaux électrique et téléphonique de la maison en réseaux multimédia. Explications de Sophy Caulier.
La société californienne Sigma Designs se félicite aujourd'hui d'avoir recentré ses activités, il y a 4 ans. Créée en 1982, elle concevait et fabriquait différents composants électroniques pour micro-ordinateurs. En 2006, elle a mis le cap sur deux activités : les processeurs médias, qui assurent le codage son et vidéo dans les appareils numériques, et les processeurs destinés à la connectivité, qui facilitent le transport des données sur les différents réseaux. Bien lui en a pris, car elle est aujourd'hui la première entreprise de semi-conducteurs à proposer un jeu de composants à la norme G.hn.
Approuvée par l'Union Internationale des Télécommunications (UIT), cette norme dite de réseaux multimédias résidentiels, exploite les réseaux existants dans la maison (électrique, co-axial et téléphonique) pour transporter dans les meilleures conditions les données multimédias. Cette norme apporte dans les foyers un débit allant jusqu'à 1 Gbit/s (gigabit par seconde). « Cette technologie est 60 fois plus performante que les réseaux sans fil actuels et jusqu'à 9 fois plus performante que les réseaux filaires », explique Michael Weissman, vice-président en charge du marketing. « Autrement dit, les composants G.hn, une fois intégrés dans les appareils électroniques, ouvrent la porte aux loisirs multimédias en haute-définition, la télévision ou les jeux en 3D, la téléprésence, la TV sur Internet (IPTV), la surveillance domotique, mais aussi des applications plus professionnelles comme la télémédecine ».
Sigma Designs est une « fabless semiconductor company », c'est-à-dire qu'elle conçoit des circuits et les commercialise, mais elle les fait fabriquer par des sous-traitants. Elle emploie aujourd'hui 500 personnes dans 10 pays. « Et 30% de nos ingénieurs sont français », précise Michael Weissman, « car ils sont très bons en vidéo codage ». Pour 2010, elle prévoit de réaliser un chiffre d'affaires de 300 millions de dollars.
Son catalogue propose quelque 250 produits, tous interopérables et destinés aux loisirs numériques à l'intérieur de la maison. Les plus populaires sont les processeurs médias pour l'IPTV, « nous détenons 75% du marché mondial de ces processeurs, qui équipent les box d'une quarantaine de fournisseurs dans le monde comme, par exemple, celles d'AT&T, de Deutsche Telekom ou de Free en France », affirme Michael Weissman, Sigma Designs a développé un jeu de composants pour les box sous le système Androïd, « car c'est une plate-forme solide pour la télévision et que nous sommes les mieux placés pour capter ce nouveau marché grâce à notre savoir-faire dans les processeurs médias », poursuit Michael Weissman.
Sigma Designs propose également des composants pour la surveillance de la maison. Intégrés dans les appareils ou dans les prises, ces composants allument les lumières, règlent la température, ouvrent les volets dès que quelqu'un a saisi le digicode. Ils identifient la personne qui entre dans la maison et éventuellement signalent par message SMS sur le smartphone des parents que leurs enfants viennent de rentrer...
La société californienne Sigma Designs se félicite aujourd'hui d'avoir recentré ses activités, il y a 4 ans. Créée en 1982, elle concevait et fabriquait différents composants électroniques pour micro-ordinateurs. En 2006, elle a mis le cap sur deux activités : les processeurs médias, qui assurent le codage son et vidéo dans les appareils numériques, et les processeurs destinés à la connectivité, qui facilitent le transport des données sur les différents réseaux. Bien lui en a pris, car elle est aujourd'hui la première entreprise de semi-conducteurs à proposer un jeu de composants à la norme G.hn.
Approuvée par l'Union Internationale des Télécommunications (UIT), cette norme dite de réseaux multimédias résidentiels, exploite les réseaux existants dans la maison (électrique, co-axial et téléphonique) pour transporter dans les meilleures conditions les données multimédias. Cette norme apporte dans les foyers un débit allant jusqu'à 1 Gbit/s (gigabit par seconde). « Cette technologie est 60 fois plus performante que les réseaux sans fil actuels et jusqu'à 9 fois plus performante que les réseaux filaires », explique Michael Weissman, vice-président en charge du marketing. « Autrement dit, les composants G.hn, une fois intégrés dans les appareils électroniques, ouvrent la porte aux loisirs multimédias en haute-définition, la télévision ou les jeux en 3D, la téléprésence, la TV sur Internet (IPTV), la surveillance domotique, mais aussi des applications plus professionnelles comme la télémédecine ».
Sigma Designs est une « fabless semiconductor company », c'est-à-dire qu'elle conçoit des circuits et les commercialise, mais elle les fait fabriquer par des sous-traitants. Elle emploie aujourd'hui 500 personnes dans 10 pays. « Et 30% de nos ingénieurs sont français », précise Michael Weissman, « car ils sont très bons en vidéo codage ». Pour 2010, elle prévoit de réaliser un chiffre d'affaires de 300 millions de dollars.
Son catalogue propose quelque 250 produits, tous interopérables et destinés aux loisirs numériques à l'intérieur de la maison. Les plus populaires sont les processeurs médias pour l'IPTV, « nous détenons 75% du marché mondial de ces processeurs, qui équipent les box d'une quarantaine de fournisseurs dans le monde comme, par exemple, celles d'AT&T, de Deutsche Telekom ou de Free en France », affirme Michael Weissman, Sigma Designs a développé un jeu de composants pour les box sous le système Androïd, « car c'est une plate-forme solide pour la télévision et que nous sommes les mieux placés pour capter ce nouveau marché grâce à notre savoir-faire dans les processeurs médias », poursuit Michael Weissman.
Sigma Designs propose également des composants pour la surveillance de la maison. Intégrés dans les appareils ou dans les prises, ces composants allument les lumières, règlent la température, ouvrent les volets dès que quelqu'un a saisi le digicode. Ils identifient la personne qui entre dans la maison et éventuellement signalent par message SMS sur le smartphone des parents que leurs enfants viennent de rentrer...
nsp