J’utilise mon iphone, mon ipad perso au bureau. Dois-je en parler au service informatique ? Est-ce que mon entreprise va payer mes connexions ? Est-ce que je peux créer une faille de sécurité ?
Autant de questions qui trouvent des réponses dans la politique de gestion de mon entreprise.
Sous l’impulsion de l’individu, de ses comportements et de ses nouveaux usages, les entreprises autorisent progressivement l’utilisation de terminaux privés pour le travail. Ainsi, en France, 60% d’entre elles le font déjà.
Ceci n’est pas sans impact sur leur politique d’équipement, qui doit désormais répondre à deux questions: qui paie le terminal ? qui en paie l’usage ? Trois politiques permettent aujourd’hui d’y répondre.
la politique « contrôlée »
C'est aujourd'hui la plus répandue. L’entreprise fournit le matériel mobile et finance totalement l’abonnement. L’employé n’engage aucun frais mais il est contraint de respecter les règles d’usages et de sécurité imposées par son employeur. L’entreprise bénéficie en retour d’un contrôle total de la flotte d’équipements mobiles. Ceci lui permet d’assurer une traçabilité des terminaux et de définir des conditions générales d’utilisation ou des chartes pour mieux contrôler les usages afin d’éviter les dérives.
la politique « ouverte »
Elle prévoit à l’inverse que les employés apportent et utilisent leurs terminaux mobiles personnels dans l’environnement professionnel (smartphones ou tablettes, et, dans une moindre mesure, PC portable). Ces politiques sont émergentes aujourd’hui dans l’entreprise, et certaines d’entre elles portent le nom de programme «Bring Your Own Device » (BYOD).
Dans une politique « ouverte », l’employé fournit et paie à la fois son terminal et son abonnement. Sur la base du volontariat, il peut accéder à ses applications professionnelles grâce à une plateforme sécurisée fournie par l’entreprise, tout en bénéficiant d’une liberté totale dans le choix de son équipement. L’entreprise, quant à elle, n’a de responsabilité directe ni sur le terminal ni sur l’abonnement. Sa responsabilité sur le support et la gestion des équipements est réduite.
Il s’agit une politique de « BYOD » totale.
la politique « hybride »
Cette mesure se situe au croisement de la politique contrôlée et de la politique ouverte. L’employé utilise un terminal, dans la plupart des cas personnel, associé à un contrat (et donc une carte SIM) dont le titulaire est l’entreprise. L’entreprise autorise le mélange des usages pro et perso sur l’équipement. Elle finance la carte SIM et une partie de l’usage et s’implique dans la gestion.
Dans le cas où l’entreprise a mis en place un programme « BYOD », l’employé choisit alors un équipement à sa guise. Ce dernier est parfois plus évolué que celui que l’entreprise aurait pu fournir. L’entreprise, quant à elle, conserve une légitimité pour agir face à ses contraintes de sécurité, de gestion des équipements et de maîtrise des coûts. Il s’agit d’une politique de « BYOD » partielle.
Si ce sujet vous intéresse, je vous conseil le dernier livre blanc d’Orange Business qui reprend ces chiffres et nous décrit plus avant nos usages : Dilemme pro/perso et accélération des usages de communication.
Bonne lecture !
Sylvie
Crédit photo : © El Gaucho - Fotolia.com
As an active member of the Orange Business Customer Journey & Solutions community, I publish posts on our blogs on topics such as laptops, smartphones, and collaborative tools that are revolutionizing employees' environments. I contributed to the French Security blog for five years, where I published blog posts the security of information systems. I have worked in radio programs on topics such as cybercrime and denial of service attacks. Blogging at Orange Business enables me to learn and share my experiences in a fun and positive way.