La vidéosurveillance, les contrôles d’accès et l’alerting sont trois solutions qui s’imposent progressivement comme des nécessités rassurantes au sein des écoles. Pour quels avantages ?
La vidéosurveillance
Elle sécurise les entrées des établissements, l’opérateur qui visionne les images en temps réel pouvant déceler des comportements suspects. Mais elle sécurise également l’intérieur du bâtiment par un effet dissuasif. Violence, racket, détérioration des lieux, déplacements non autorisés, vol de matériel, les comportements délictueux se font nettement plus rares sous l’œil des caméras. Caméras fixes ou motorisées, mode d’enregistrement permanent ou détection de mouvements le déclenchant, les options sont multiples.
Mais pour que soient fait les meilleurs choix, la mise en place de la vidéosurveillance se décide en bonne intelligence avec les collectivités et le personnel de l’établissement. Des études d’implantation sont menées in situ afin de déterminer quels sont les dispositions et matériels optimaux. Il est même possible de faire appel à la gendarmerie qui accompagne les prestations de conseil et apporte son expertise dans les missions de sûreté. Les images et enregistrements sont visionnés par le biais d’un centre de contrôle et de surveillance unique qui peut couvrir un ou plusieurs établissements, et que l’on peut consulter grâce à une application depuis un ordinateur ou une tablette.
Les contrôles d’accès sont également simplifiés par le numérique
Aux entrées des établissements ou des cantines peuvent être implantés des services de badges activant des portillons, autorisant ainsi ou non les individus à passer. Ces badges peuvent prendre la forme d’une carte RFID, d’une application sur mobile, ou dans le cas d’un accueil exceptionnel, d’un flash code sur papier. À la cantine, ce système permet de facturer automatiquement l’entrant. Plus largement, il ouvre des perspectives intéressantes en terme de Big Data puisqu’il offre un suivi et un reporting des entrées, sorties, des absences ou retards.
L’alerting
Il permet, lors d’un incident, d’informer les services appropriés afin d’obtenir leur intervention dans les meilleurs délais et en toute discrétion. En étant équipés d’un collier (ou de tout autre objet connecté) doté d’un bouton rouge, tous les adultes d’un établissement sont en mesure de donner l’alerte si un danger se présente. Qu’il s’agisse des pompiers ou de la police, alerter les unités d’intervention extérieures n’a jamais été aussi simple, fiable et rapide. La simple pression de ce bouton peut également enclencher l’enregistrement des caméras afin que les autorités aient accès aux bandes en temps réel ou a posteriori.
Préventives, ou réactives, ces solutions offrent une efficacité tranquillisante. Par exemple, il est bien plus coûteux de devoir faire enlever des tags qui reviennent sempiternellement sur les murs d’un couloir, que d’installer une caméra qui dissuadera toute personne de se lancer dans leur réalisation.
Ces systèmes, volontiers complémentaires, permettent donc de simplifier la sûreté tout en l’augmentant et de faire des économies d’échelle au niveau des collectivités.
Jean-Michel
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De formation universitaire scientifique, j’ai associé la communication à mes connaissances pour permettre au plus grand nombre d’aborder plus simplement un monde de plus en plus technique et numérique. Depuis 16 ans chez Orange, dont ces 4 dernières années sur le secteur public, je développer des propositions de valeurs thématiques et promeus l’ensemble des compétences d’Orange au service de la transformation numérique de nos clients.