La société britannique d'études de marché Analysys Mason annonce que la transition fixe-mobile poursuivra sa croissance tout au long de la période de crise économique, et prévoit une baisse de 15 % des dépenses de services vocaux fixes dans les entreprises pour l'an prochain. La crise économique ne comptera que pour 1 à 2 % du déclin des dépenses des entreprises en matière de voix fixe, la part restante étant une conséquence directe du remplacement du fixe par le mobile.
L'auteur du rapport, Margaret Hopkins, explique qu'avec la crise, les entreprises se concentreront sur l'optimisation de leur trésorerie et qu'elles évalueront leurs réseaux vocaux afin d'y déceler d'éventuels gaspillages. Cette situation entraînera une baisse des recettes des opérateurs de communications vocales fixes, due à la déconnexion des lignes inutilisées et de certaines plages de numéros. En outre, suite à une réduction générale des dépenses en capital, les services vocaux hébergés vont probablement gagner en popularité.
Selon Margaret Hopkins, la diminution des dépenses en capital convaincra également davantage d'entreprises à adopter des solutions 100 % mobiles. Le coût d'achat des téléphones VoIP étant en hausse à 480 € par poste, dont 300 € de frais de fonctionnement et 180 € d'amortissement, certaines sociétés pourraient trouver plus économique de fournir à leurs employés des téléphones mobiles, les coûts d'appel de ces derniers ayant considérablement diminué. De plus, les opérateurs de téléphonie mobile font du passage fixe-mobile une perspective d'autant plus alléchante grâce à des services offrant des appels gratuits ou à tarifs réduits au sein de l'entreprise, ainsi que des fonctionnalités PBX de base.
Cependant, les solutions 100 % mobiles ne sont pas aussi avantageuses pour les multinationales, notamment en raison de coûts assez élevés pour les appels internationaux. Dans ce cas de figure, il est plus judicieux d'acheminer les appels sur le réseau de données convergent de l'entreprise, dans la mesure du possible. Ces exigences dopent la popularité des solutions de convergence fixe-mobile (FMC). C'est le point de vue d'Analysys Mason, qui prévoit que les dépenses de services de FMC augmenteront, avec un taux actuariel de 41 % d'ici 2015, bien que la base de calcul soit assez faible.
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