La collaboration est vitale. Ok, je viens d’enfoncer une porte ouverte. En grand.
Mais tout de même, tout le monde admettra que c’est pas facile. Entre le collègue qui nous énerve, avec qui on n’a pas envie de collaborer, et les barrières technologiques, la belle notion très 21ème siècle n'est pas simple. Pour autant, la vidéo facilite le tout. Alors… depuis le temps que ça existe, pourquoi celle-ci ne décolle-t-elle que maintenant ?
facilité d’utilisation : un clic et go
Le premier point que le représentant de Polycom a soulevé est la facilité d’utilisation. Grâce à des logiciels (en mode cloud d’ailleurs) comme Skype, l’internaute moyen peut accéder à une conversation vidéo en un clic. On ne peut pas en dire autant de la période pré-Skype.
Et aujourd’hui, c’est presque commun : les Google Hangout, les videocalling de Facebook, mais aussi les versions pro comme Webex de Cisco ou Coopnet pour Orange. C’est loin d’être difficile à trouver et c’est devenu facile à utiliser, à tel point que, d’ici 2013, 90% des flux de data seront des flux… vidéo !
diminution du prix : réseaux plus performants
Inutile d’être voyant pour ce second critère selon Polycom : le réseau est devenu beaucoup plus puissant. Plus besoin de ramer pour obtenir un réseau capable de supporter des flux vidéo. Et donc, le tuyau devenant plus large à moindre prix, il est possible d’y faire couler plus d’eau avec des contraintes diminuées.
Qui de chez lui a encore des problèmes avec Skype par exemple ? Il y a encore quelques années, c’était normal d’avoir son appel vidéo coupé plusieurs fois parce que le réseau ne supportait pas de tels flux. Il y a encore une semaine, j’ai Skypé une amie en Afrique du Sud pendant une heure et demie, sans aucune coupure.
l’effet réseaux sociaux : l’usage lance la collaboration
Dernier point, et c’est sans doute le plus important : les gens sont de plus en plus sociaux et prennent à bras le corps les différents outils à leur disposition. Faire un tchat avec quelqu’un était au début des années 2000 réservé aux geeks, aujourd’hui tout le monde sait ce que c’est grâce à des plateformes comme Facebook et est conscient de la possibilité d’utiliser ce médium.
Et je rajouterais que la collaboration entraine la collaboration : parler avec cette amie d’Afrique du Sud via un simple message écrit nous a au final donné envie de se parler avec plus de profondeur, ce qui passe par un médium plus élaboré que le simple clavier.
mon grain de sel : le B2C influence le B2B
Et enfin, je ferais écho à mon article de ce matin : ce qui a démocratisé la vidéo est le fait qu’elle était mise à disposition du grand public (de nouveau, Skype, etc.) et ce dernier l’a amené dans l’entreprise. Bring Your Own Video ! ;-)
Rémi
PS : oui, le comble de cet article est que je n’ai pas fait de vidéo ! :-P