Pour faire face à ces changements, le cloud et ses services managés peuvent être une solution. L’entreprise dispose, en effet, d’une occasion unique de passer de son infrastructure informatique à la révolution du numérique. En déchargeant la DSI de ses fardeaux celle-ci peut se concentrer sur le développement et l’optimisation des services, la transformation digitale et l’innovation.
La DSI d’aujourd’hui : vers une expertise en innovation
Le métier de la DSI évolue : son entreprise lui demande moins d’informatique mais plus de numérique, - encore un paradoxe - pour plus de réactivité et une proximité plus forte avec les métiers. Ainsi, les outils de la DSI doivent porter le numérique et ses équipes accompagner les métiers, tout en assurant la fourniture et la maintenance de l’infrastructure et la sécurité des données.
Pour la DSI, cela se traduit par une élévation sensible et technologique de l’informatique de son entreprise, qui doit apporter plus de puissance et de capacités, plus de ressources, plus de sécurité, et donc plus de compétences. Mais avec des moyens sous contrainte, ou tout du moins en continuant de réduire ses coûts et en cultivant une nouvelle expertise, celle de l’innovation.
Le Marché du BPaaS (Cloud Business Process Services) évoluera de 4 milliards de dollars par an, selon les prévisions de Gartner.
Un changement d’approche technologique nécessaire
La réponse à ces attentes existe. Elle tient dans l’accompagnement de la transformation digitale et dans l’adoption de nouveaux modèles à la fois technologiques et de consommation. La DSI ne doit plus raisonner seulement en termes d’infrastructure et d’investissements mais, aujourd’hui, en termes de services, de disponibilité et de consommation à l’usage. En changeant radicalement l’approche technologique de l’informatique et son modèle de consommation, le cloud computing apporte la réponse recherchée. D’autant plus que quel que soit son modèle - privé, public ou hybride, IaaS (Infrastructure-as-a-Service), PaaS (Platforme-as-a-Service) ou FaaS (Functions-as-a-Service) – il s’intègre dans la stratégie de la DSI et évolue avec elle. Jusqu’à l’approche ‘cloud only’ (en 2020, 80 % de la couche d’infrastructure sera virtualisée) qui séduit les start-ups à la recherche d’une infrastructure performante et disponible, mais sans investissement, pour supporter leurs projets. Une approche qui séduit également les entreprises pour leurs nouveaux projets ou l’extension des solutions existantes. En 2020, la part du portefeuille budgétaire alloué aux dépenses d’infrastructure et de logiciels dans le cloud sera de 67 %, selon IDC. Le budget alloué aux déploiements liés au cloud augmentera de 44,2 % en 2018.
La puissance des services cloud managés
L’objectif est simple, décharger la DSI de son système d’information (SI) qui est le plus grand consommateur de ses ressources financières et humaines. Et cela afin de lui permettre de libérer ces ressources et les rendre disponibles pour les nouvelles missions qui lui incombent. L’idée pour la DSI est donc de migrer une partie ou l’intégralité de son informatique dans le cloud, pour en simplifier la commande et consommer son infrastructure virtualisée à l’usage. Une démarche qui peut aller jusqu’au serverless (ou FaaS), c’est-à-dire que la DSI n’a plus à se préoccuper de son infrastructure. Celle-ci lui est fournie à la demande et ses équipes n’ont plus qu’à y déposer les applications et services, qui deviennent ‘cloud native’. Autrement dit, sans passer par la case du legacy de l’entreprise
Le SI dans le cloud nécessite cependant des compétences et des services pour être mis à disposition, géré et sécurisé. La radicalité du changement est là, nécessitant des compétences nouvelles, ou le transfert de l’expertise informatique de l’entreprise à un partenaire de confiance. Ce transfert demeure délicat, mais la DSI ne doit pas craindre de perdre du pouvoir. Nous l’avons évoqué, les nouveaux modèles et technologies de l’informatique appellent à de nouvelles compétences, qui sont multiples mais que la DSI ne dispose pas toujours en interne, et qui sont difficile à trouver sur le marché.
Trouver le bon partenaire, global et de confiance
Les attentes sont réelles, et participent au nécessaire changement culturel de l’entreprise et de sa DSI sur leur informatique. Confrontées aux évolutions constantes et rapides de leurs infrastructures comme de la consommation des applications et services, les entreprises consomment toujours plus de services managés dans le cloud. Le marché du BPaaS (Cloud Business Process Services, la partie du marché du cloud public qui couvre les services de cloud managés) est en effet en forte progression : il représentait 27,15 milliards de dollars en 2017, et devrait atteindre les 53,78 milliards en 2022 selon MarketsAndMarkets. Plus optimiste, Gartner a estimé ce marché à 53,6 milliards de dollars en 2020.
Il faudra, pour épauler l’entreprise, un partenaire technologique global et de confiance capable de fournir un guichet unique de services dans le cloud. La solution devra englober la compétence, l’infrastructure, l’hébergement, la connectivité, la disponibilité et la sécurité pour les applications et les services. Avec la gestion et le pilotage de l’ensemble, et un paiement à la consommation.
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J’ai rejoint la Direction Marketing d’Orange Cloud for Business, en tant que Product Owner. Je souhaite mettre mon expérience au service de la transformation digitale des entreprises dans le cloud. J’ai développé l’offre Managed Applications, qui permet aux entreprises d’héberger de l’OS aux applications sur des plateformes cloud et de développer, grâce aux technologies du cloud, des applications innovantes répondant à leurs enjeux.