Skype, outil de plus en plus répandu car permettant de faire de la téléphonie sur IP et de la messagerie instantanée à moindre coût, était déjà considéré comme outil apocryphe car il a été construit par les auteurs de Kazaa, connu pour héberger un spyware, mais qu'en plus l'entreprise refuse de laisser l'accès au code source de son logiciel.
Récemment, Tom-Skype, le 'Partenaire' de Skype en Chine (où l'état doit posséder 51% des parts de toute société étrangère), a fait la une des journaux car des failles dans sa version du fameux logiciel ont permis aux autorisés chinoises d'espionner des conversations textuelles privées. Cependant, jusqu'ici, rien d'anormal dans la vie d'un logiciel, toujours vulnérable à quelque faille.
Ce qui est plus troublant, c'est que Josh Silverman, Président de Skype, a confirmé dans son blog être au courant de la censure pratiquée en Chine et du fait que sa version chinoise de son logiciel contenait un spyware permettant aux autorités chinoises de disposer d'une copie, automatiquement faite par le FAI, de toute conversation dans lesquels les mots-clé "Tibet" ou "Taiwan" par exemple, serait détecté.
Partant de là, et compte tenu du passé 'Kazaaien' de Skype, pourquoi ne pas penser que le logiciel international, tant que son code source n'aura pas été audité, n'offrirait pas non plus une fonction similaire dont le bénéficiaire serait, par exemple, la NSA connue pour être utilisée pour faire de l'intelligence économique?
Plus que jamais, Skype ne doit être utilisé que pour faire des conversations anodines...
-