Le monde est dangereux. Il n’y a qu’à regarder les infos dans les média tous les jours. Ca fait froid dans le dos. Brrrrr ! Vols, infection, virus, guerre, criminel, pirate. Voici les mots que nous entendons quotidiennement pour parler de l'activité mondiale… le monde du cyber n'y échappe pas ! Et pourtant, officiellement, aucun mort dans ce monde virtuel !
Vous n’êtes pas convaincu ?
la 3e guerre mondiale
Vous avez entendu parler des hackers, les "nouveaux" criminels du Web, qui vont tenter de vous soutirer les quelques deniers que vous aurez difficilement gagné. Vous avez aussi entendu parler de ceux qui s’attaquent à plus gros en allant carrément piocher dans les caisses des banques ou alors voler le savoir faire d'une entreprise pour le revendre au plus offrant.
Et bien désormais c'est aussi la guerre mondiale permanente et tous les pays sont impliqués. Officiellement, dans le monde réel, ce sont les grands sourires et les grandes courbettes entre les représentants des états. Il est vrai qu’il peut y avoir quelques incidents diplomatiques parce que l'un a eu un langage déplacé envers l'autre... rien de si grave finalement (à quelques exceptions près). Désormais, sur la toile, c’est la guerre permanente entre les pays et on ne se fait pas de cadeau ! Chacun invente de nouveaux coups bas pour mettre ses soi-disant partenaires à genoux.
Vous croyez que l’affaire Snowden me fait écrire cet article ? Vous pensez que les américains avec la NSA en 1ère ligne sont les méchants ? Détrompez vous ! C’est l’arbre qui cache la forêt. Allez faire un tour sur la toile. En 3 minutes, vous découvrirez la guerre mondiale "propre" : vous serez pourtant confortablement assis dans votre canapé. Vous verrez que tous les pays sont des cibles mais ils sont aussi tous des cybercriminels :
- la Syrie est à la pointe et attaque des grands noms américains
- la Palestine s'en prend aux hôpitaux israéliens
- les Etats-Unis espionnent toute l’Europe
- la Chine dévalise le pentagone américain
- la France développe les outils nécessaires pour écouter le Web et en fait profiter la Lybie, les Emirats et le Gabon
- la Russie vous surveille
- l’unité 8.200 est la cyber armée d’Israel
- l’Iran se défend et attaque des intérêts américains
- notre grand partenaire européen, l’Allemagne, n’est bien évidemment pas en reste
- même des pays sans histoire comme la Nouvelle Zélande s'y mettent
Voici quelques articles parmi beaucoup d’autres qui démontrent bien que nous vivons dans un monde basé sur la guerre.
à bas les armes...
Pour continuer sur le sujet, nous nous offusquons de voir à la télévision des populations civiles décimées par les guerres dans le monde. Et alors, souvent, nous nous faisons la remarque : pourquoi tant de haine ? pourquoi tant d’armes ? Pourquoi fabriquons nous ces armes ? Comment les vendeurs d’armes peuvent ils se regarder dans une glace après tout ce qu'ils engendrent ?
Mais après tout, le principe de la sécurité, n’est il pas de s’armer ? Le monde de la sécurité serait donc amorale !
... et pourtant ?
Allons au bout de la réflexion : ne dit-on pas non plus qu'une guerre profite à la créativité, à la technologie et finalement à la croissance de l'activité économique ? Rappelez vous : médecine, transport, moyens de communications... ont largement évolué au cours des deux guerres mondiales du 20e siècle.
Et si finalement, ce manque de moralité dans le monde du cyber permettait d'accélérer aussi la croissance de l'activité mondiale. C'est en faisant ce pari que le Forum économique mondial a estimé que la cyber criminalité et la cyber sécurité permettraient de générer jusqu'à 20 000 milliards de dollars supplémentaires en 2020. Finalement, on aurait inventé un moyen d'accélérer l'activité mondiale de façon permanente en faisant des guerres et sans dégats collatéraux humains. La sécurité n'est finalement peut être pas si amorale que ça... qu'en pensez-vous ?
Sébastien
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Au sein d'Orange Business, je suis marketeur ! En tant que bon marketeur, je ne connais rien à la sécurité et encore moins à la technique. Cependant, mon parcours m'a permis d'acquérir une certaine expérience sur le domaine sécurité et surtout sur tout ce qui a attrait au service. Je ne me qualifierais donc pas comme expert de la sécurité mais plutôt comme expert du service dans le domaine de la sécurité. Et je revendique cette différence : la technologie de la sécurité sans le service qui va autour ne sert à rien. Mes domaines de prédilection sont les domaines dont je suis responsable au sein d'Orange Business : services de sécurité de l'infrastructure et services de gestion des risques. Expérience, faits réels, synthèse et réflexion personnels sont les bases de mes écrits.