La généralisation des réseaux haut débit a permis l’explosion du travail en situation de nomadisme, permettant aux utilisateurs d’accéder à leur système d’information… tant qu’ils ont un accès à leur réseau. En revanche, on s’aperçoit que si la gestion des outils nomade a évolué très rapidement ces deux dernières années –le marché du MDM est très dynamique-, la gestion du mode déconnecté reste encore liée à un mode de fonctionnement du début du siècle.
Actuellement, si je veux travailler en mode déconnecté, mon entreprise me fournit un poste de travail avec les applications et les données installées en local… Ça fonctionne, mais à quel prix ? Mes données sont sauvegardées quand j’y pense. Mon poste n’est pas / peu managé. L’indisponibilité du périphérique entraine une longue et couteuse remise à niveau du poste de travail, très souvent insatisfaisante pour l’utilisateur et contreproductive pour les équipes IT.
Avec les technologies de virtualisation, il est possible de repenser totalement la manière dont on gère le mode déconnecté. L’idée est de délivrer à chaque utilisateur un poste de travail lui garantissant le même niveau de service en mode connecté et déconnecté.
la bonne approche
c’est de proposer aux utilisateurs une approche du poste découpé en couche ou les adhérences entre ces différentes couches sont brisées de façon à pouvoir les faire évoluer de manière indépendante les unes des autres.
Nous aurons ainsi :
L’utilisateur a tous les bénéfices d’une infrastructure centralisée tout en conservant un fonctionnement identique en mode déconnecté. Ses données et son profil sont stockées dans le cloud de l’entreprise avec une synchronisation locale sur son poste de travail.
conclusion
Les utilisateurs conservent la souplesse apportée par un poste nomade qu’il soit en mode connecté et ou déconnecté.
Il est urgent de repenser la gestion du mode déconnecté pour qu’elle soit intégrée dès le départ dans la politique de nomadisme de l’entreprise et non comme on le voit encore très régulièrement uniquement comme une gestion de l’exception.
Désormais la gestion du poste de travail nomade ne doit plus être vue comme une politique indépendante mais comme une extension de la gestion centralisée des environnements utilisateurs.
OLivier Domy
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Je suis un pragmatique qui a cœur de proposer des solutions cohérentes et en phase avec un contexte client spécifique. Je travaille essentiellement autour des concepts liés à la rationalisation des infrastructures des systèmes d’information et particulièrement sur les projets de transformation des environnements utilisateurs.