La virtualisation d'une architecture est une excellente occasion de refondre la sauvegarde et donc de repenser la philosophie en profitant de la flexibilité des outils de l'écosytème virtuel.
Dans une architecture physique traditionnelle, nous sommes confrontés aux acteurs traditionnels du monde de la sauvegarde (que la décence m'interdit de nommer ici comme disait l'autre). Lorsque l'on aborde une plateforme virtuelle, on doit approcher différement le sujet de la sauvegarde.
La virtualisation d'une plateforme inclut nécessairement la mise en place d'un stockage centralisé. L'introduction de cette composante est l'occasion de repenser la sauvegarde en intégrant une solution "disk to disk to tape" (D2D2T).
Le propos d'une telle solution est de raccourcir les fenêtres de sauvegarde en effectuant une sauvegarde au niveau du stockage centralisé entre les catégories 1 (production) et 2 (sauvegarde). Une fois la partie D2D effectuée, on peut alors externaliser les données avec une étape D2T sans contrainte horaire puisque l'on adresse uniquement des données de sauvegardes et non celles de la production.
Le stockage doit alors être dimensionné selon le niveau de rétension souhaité. On complète alors en externalisant selon la politique d'archivage souhaitée.
Dans la seconde partie nous envisagerons de considérer la sauvegarde non plus en termes de machines ou de système, mais en termes de briques de services à adresser de la manière la plus appropriée et selon les critères les plus pertinents.
Ingénieur Avant-Ventes chez NEOCLES, ma mission consiste en du conseil en avant-ventes et études d'opportunités de projets de transformation d'infrastructures et/ou poste de travail.