Le Software-Defined Storage (SDS) fait son apparition dans une époque de bouleversement technologique lié à l’explosion de la quantité de données numériques. Or, investir dans une infrastructure toujours plus importante pour éponger une quantité de données à l’évolution exponentielle n’est pas une solution durable. Il est donc nécessaire de repenser le stockage. Le SDS apparaît comme l’une des solutions les plus crédibles. Explications.
La promesse du SDS consiste à découpler les couches matérielles et logicielles dans les systèmes de stockage. Ce concept, en constante évolution, est toutefois complexe à définir ; la définition est elle-même changeante. En attendant notre prochain webinaire sur le Software-Defined Storage mercredi 18 novembre à 13h30 voici quelques informations sur le sujet.
Le fonctionnement du SDS
La gestion de l’espace de stockage est assurée par le logiciel et non par les éléments matériels de l’infrastructure. Le principe consiste à créer un niveau d’abstraction entre le physique et les applications. Cette couche séparant le hardware du software agrège des ressources différentes et les transforme en volumes génériques, permettant de rendre compatibles différents systèmes de stockage. Grâce au SDS, tous les supports de stockage peuvent fonctionner en réseau, ce qui permet aux administrateurs d’attribuer facilement le stockage sur l’un des disques du réseau. La gestion du stockage est grandement facilitée puisque le pilotage et l’allocation des ressources bénéficient d’interfaces permettant d’ajouter ou retirer des capacités, ou encore de migrer des baies de stockage en toute simplicité.
Le schéma, ci-dessous, montre bien la couche SDS située entre l’infrastructure et les applications : les ressources sont agrégées dans des « pools » où elles seront formatées et standardisées.
Source : SNIA (data storage innovation conference, 2014)
Les promesses du SDS
L’utilisation du SDS laisse ainsi entrevoir de multiples possibilités parmi lesquelles :
1 – Le passage à l’échelle (ou scalabilité) : parce que le SDS consiste à découpler matériel et logiciel au sein d’une même infrastructure, il permet d’ajouter de nouvelles capacités de stockage avec un impact minimum sur la couche de management.
2 – L’indépendance vis-à-vis des fournisseurs de Hardware : le SDS limite la dépendance à un fournisseur de Hardware. L’entreprise peut conserver son système de stockage composé de matériels hétérogènes que le SDS se charge d’unifier.
3 – La diminution des coûts : l’infrastructure de stockage peut évoluer de manière plus modulaire. Elle peut également reposer sur du matériel (hardware) banalisé. De plus, des solutions opensource arrivent à maturité, permettant ainsi de faire baisser les coûts de licence..
Quelle différence entre SDS et stockage virtuel ?
Cette technologie n’est pas sans rappeler le stockage virtuel. Pourtant, il est important de savoir faire la différence entre ces deux types de stockage :
- Le stockage virtuel permet de donner l’apparence d’unicité en regroupant virtuellement des stockages répartis sur différentes machines ou baies de stockage.
- Le SDS ne partitionne pas les plateformes de stockage mais sépare certaines fonctionnalités du stockage de la plateforme physique.
Optimisation des espaces de stockage, scalabilité, prix...
Ces apports génèrent un enthousiasme important chez les acteurs mondiaux du stockage, dans un secteur qui se consolide, comme en témoigne le rachat d’EMC par Dell. Tout cet emballement causé par la venue de cette technologie me fait penser que nous sommes à l’aube d’une révolution du stockage. Le sujet du SDS promet de bouleverser non seulement le secteur du stockage, mais aussi toutes les industries qui en dépendent, et les entreprises qui utilisent le Cloud.
webinathon n°3 - SDS (Software-Defined Storage) : quand le logiciel révolutionne le stockage
Pour en savoir plus, Rendez-vous le 15 décembre à notre Webinathon Cloud Computing et Bigdata dédié au Stockage. Pour vous inscrire c'est ici : SDS (Software-Defined Storage) : quand le logiciel révolutionne le stockage.
Rendez-vous le 15 décembre !
Jérôme
crédit photo: fotolia girafchik
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A ceux qui ne sont pas du tout de la partie, je dis en général que mon job consiste à lire et écrire des mails, rédiger des présentations et participer à des réunions.
A ceux qui connaissent un peu le secteur, je précise que je travaille dans les télécoms et plus précisément en recherche et innovation, dans le domaine du cloud.
Aux plus courageux ou compatissants, j’explique que je suis responsable d’une équipe de R&D et en charge d’un domaine technique sur l’évolution des infrastructures de stockage dans le cloud.
Avant ça, j’ai débuté ma carrière comme consultant en stratégie dans un grand groupe de conseil français, après des études en sciences économiques et en droit.
Puis, j’ai rejoint le groupe Orange pour assurer des fonctions de chef de projet R&D.
Je travaille actuellement au sein des Orange Labs, où mon rôle consiste essentiellement à organiser et promouvoir nos activités de recherche et d’innovation dans le domaine du cloud storage.
Pour ce faire, je m’appuie sur les nombreuses expertises présentes au sein de nos équipes.