Comment est perçu le green IT par les DSI, les organisations, par les utilisateurs ? Aujourd'hui la perception est assez mitigée, en effet le green IT est pour beaucoup un argument marketing des constructeurs et éditeurs profitant de la crise environnementale actuelle. Quelle priorité est donnée dans les DSI aux projets Green vis à vis des projets classiques destinés à accroitre la productivité des salariés.
Dans ce contexte, malgré les prévisions très optimistes des analystes, les projets Green IT ne sont pas encore généralisés. Cependant pour contrebalancer cette perception, on s'aperçoit doucement que le GreenIT permet aux entreprises une maitrise des couts et une meilleure efficacité énergétique. A travers différentes études et articles publiés sur internet, ainsi que certains ouvrages sur le sujet, l'on peut dégager 3 axes :
On le voit bien ici, avant d'être un argument écologique, le GreenIT est avant tout un ensemble de techniques permettant une meilleure maitrise des couts, une meilleure efficacité énergétique et un argument de valorisation de l'image de marque. C'est dans ce sens que le GreenIT est perçu chez Citigroup par exemple, comme le déclare le responsable des datacenters du groupe : James Carney lors du salon "IT Roadmap".
"The operational efficiencies and cost savings that are associated with successful green projects are what make them very useful or important to someone like Citigroup. We don't do it just to be good corporate citizens. We do it because we can optimize our cost and efficiency."
Le green ne se limite pas à la réduction de la facture énergétique, mais permet aussi de mettre en place les outils nécessaires aux salariés pour leur permettre de travailler de n'importe ou, n'importe quand, d'augmenter la disponibilité des centres informatiques (par la virtualisation par exemple)
Ces arguments, (peut être plus que l'argument écologique) peuvent être de bons leviers pour faire accepter ce genre de projet en entreprise.
A bientôt
Sébastien Ringeard
Dans ce contexte, malgré les prévisions très optimistes des analystes, les projets Green IT ne sont pas encore généralisés. Cependant pour contrebalancer cette perception, on s'aperçoit doucement que le GreenIT permet aux entreprises une maitrise des couts et une meilleure efficacité énergétique. A travers différentes études et articles publiés sur internet, ainsi que certains ouvrages sur le sujet, l'on peut dégager 3 axes :
- La majorité des entreprises s'intéressent aux déplacement de leurs salariés, 51% des entreprises ont déployé des outils de visioconférence, 23% de webmeeting, et 13% téléprésence. 30% favorisent le travail à domicile et, chiffre particulièrement positif, 18% disposent d'un site de covoiturage.
- 40% des organisations ignorent encore le montant de leur facture électrique. On constate une bien meilleure prise de conscience et plus d'initiatives lorsque la facture est imputée au budget de la DSI. La marge de progression est grande puisque seuls 23% des DSI en sont actuellement responsables. Il s'agit donc d'une bonne pratique à généraliser.
- Le développement durable est devenu un facteur déterminant dans la valorisation des entreprises. La démarche commence par des initiatives extérieures à l'activité : fondations, mécénats... Dans un second temps, vient la prise en compte dans les processus internes : RH, achats... Enfin, le développement durable s'intègre dans le modèle économique et l'offre de l'entreprise.
On le voit bien ici, avant d'être un argument écologique, le GreenIT est avant tout un ensemble de techniques permettant une meilleure maitrise des couts, une meilleure efficacité énergétique et un argument de valorisation de l'image de marque. C'est dans ce sens que le GreenIT est perçu chez Citigroup par exemple, comme le déclare le responsable des datacenters du groupe : James Carney lors du salon "IT Roadmap".
"The operational efficiencies and cost savings that are associated with successful green projects are what make them very useful or important to someone like Citigroup. We don't do it just to be good corporate citizens. We do it because we can optimize our cost and efficiency."
Le green ne se limite pas à la réduction de la facture énergétique, mais permet aussi de mettre en place les outils nécessaires aux salariés pour leur permettre de travailler de n'importe ou, n'importe quand, d'augmenter la disponibilité des centres informatiques (par la virtualisation par exemple)
Ces arguments, (peut être plus que l'argument écologique) peuvent être de bons leviers pour faire accepter ce genre de projet en entreprise.
A bientôt
Sébastien Ringeard
Responsable d'un contrat de service au forfait portant sur l'exploitation de la banque de détail d'une grande banque francaise.