Le grand public a enfin été informé et a pris conscience à grand coup médiatique qu'une potentielle vague de H1N1 pourrait gripper le pays. Comme les entreprises, l'état et les services sanitaires ont mis en place les contres mesures (personnels, matériels, vaccins, campagne d'informations etc...).
Pourtant il subsiste malgré toute la bonne volonté des points de blocages : vaccin avec adjuvant controversé, centres de vaccination engorgés, transparence de l'information à désirer...
En entreprise les solutions techniques ont été mises en place très vite, avec souvent un budget important, les équipes ont été informées et formées, pourtant il subsiste malgré toute la bonne volonté aussi des points de blocages : difficulté à créer une synergie complète et transverse, phases pilotes ne se déroulant pas comme prévue, informations mal relayée.
La raison est assez simple, une simple grippe du workflow.
En effet de tels projets transverses demandent des processus complexes et l'intervention au bon moment de nombreuses équipes et personnels. Même si la solution technique est robuste et efficace, si le workflow qui alimente sa gestion et utilisation n'est pas parfaitement huilé, il peut desservir le projet dont il devrait être la locomotive.
Bien que clair et précis sur le papier, on s'aperçoit facilement l'intervention d' un facteur imprévisible : le facteur humain, machine perfectible par nature dans cette robotisation des processus.
Par contre l'humain à un avantage conséquent face à la machine, il apprend vite de ses erreurs.
Les phases pilotes sur de tels projets fournissent donc les données nécessaires et essentielles pour vacciner le workflow, et transformer les solutions virtuelles papier en solutions réelles qui fonctionnent.
Patrice Boukobza