Premiers servis : nos marchés prioritaires
Orange ne propose à ses clients que des smartphones testés et validés par ses experts pour leur fiabilité et leur qualité. Il y a 2 ans, il nous est apparu évident qu’il était nécessaire d’adopter la même démarche avec les objets connectés destinés aux entreprises, un marché aux exigences fortes. Il s’agit d’accompagner nos clients dans leur transformation digitale.
Bien sûr, la tâche est différente. Le marché des objets connectés, plus récent, comporte beaucoup d’acteurs. Il faut aussi tenir compte de l’immense variété des cas d’usage. Pour démarrer, nous avons donc choisi de nous intéresser aux objets connectés dédiés à nos marchés verticaux, prioritaires : les Smart cities y compris le transport public, la santé, l’automobile et l’industrie manufacturière.
La qualité des objets passée au peigne fin
Avant de sélectionner les objets, le fabricant lui-même doit être approuvé. Il va devenir un partenaire avec lequel nous souhaitons envisager de construire une relation sur le long terme. Nous étudions donc sa stabilité financière aussi bien que sa gamme de produits, sa politique innovation et de R&D, sa politique qualité ou sa démarche RSE.
Ensuite, si le fabricant répond à nos critères, nous examinons ses produits. Chaque objet est testé selon 5 critères :
- la performance de l’objet, c’est-à-dire sa fiabilité,
- la qualité radio, en émission et réception,
- l’autonomie de la batterie,
- le dispositif de sécurité,
- le « design to cost », c’est-à-dire la possibilité d’adapter l’objet à l’usage précis auquel il est destiné afin d’en optimiser le coût. Certains objets seront par exemple équipés d’une fonctionnalité de géolocalisation, d’autres non.
Un large éventail d’expertises pour réaliser les tests de façon optimale
Pour réaliser les tests, nous sollicitons de nombreuses expertises, réparties sur nos différents sites :
- le centre de tests à Lannion, où nous vérifions la performance radio et réalisons le « drop testing », test de solidité,
- le site de Caen, où nous expérimentons les technologies réseau courte portée et les cartes SIM,
- le site de Lyon, où nous testons les batteries et la consommation électrique,
- un site à Bucarest pour valider la compatibilité avec les réseaux tests 3G et 4G,
- en complément un site en Chine, où un partenaire réalise les tests de performance radio, au plus près des constructeurs asiatiques. Il est en effet plus simple de leur demander des améliorations puis de tester leurs nouvelles versions.
Nous nous appuyons sur des équipes qui ont contribué au développement des technologies sur lesquelles reposent les objets connectés. Ayant travaillé sur le déploiement de la 4G ou encore ayant testé le réseau LoRa par exemple, elles sont les mieux placées pour valider les objets connectés utilisant ces technologies.
Répondre au mieux aux attentes des clients
Lorsqu'un objet est validé, un partenariat est établi avec le fabricant. Il peut se décliner en 2 versions. Soit l'objet est ajouté à notre catalogue, car les tests ont conclu à une compatibilité avec nos réseaux. Soit, parce que nous envisageons plus d'opportunités commerciales pour cet objet, nous signons un accord de distribution et devenons revendeur de ce produit.
Dans tous les cas, la promesse d'Orange est de garantir une solution pertinente et efficace répondant à un réel cas d'usage. Pour cela, nous avons une particularité par rapport à d'autres opérateurs : nous proposons des solutions sur tous les réseaux de l'IoT (Internet of Things) :
- les réseaux mobiles 2G, 3G, 4G
- le réseau IoT longue portée LoRaWAN™
- le réseau LTE-M, une évolution du réseau mobile 4G, en complémentarité au réseau LoRaWAN™
Du point de vue d’un industriel, cet accompagnement permet de réduire l’aléa pour mieux capter la diversité des effets des avancées technologiques. C’est important pour répondre aux demandes particulières de nos clients industriels
L’avenir : proposer des solutions « clé en main »
En recherchant des objets adaptés à différents cas d’usages, nous avons construit un catalogue qui compte désormais plus de 80 références. Aujourd’hui, nous voulons aller plus loin en segmentant les objets pour des usages spécifiques. Nous accompagnons déjà les constructeurs en les aidant à décliner les besoins des entreprises sur différents segments. Nous souhaitons accompagner encore plus nos clients en définissant avec eux les objets qui correspondent précisément à leurs besoins et à leur vision stratégique, dans une démarche de co-innovation. Ce processus est gagnant/gagnant : il permettra de faire évoluer l’offre du constructeur, en répondant au mieux aux besoins de l’entreprise.
Je suis persuadé que, pour être viable, le marché doit évoluer vers des solutions de bout-en-bout, intégrant l’objet connecté, le réseau, la plateforme de collecte des données et l’application exploitant ces données. Cette intégration permet une meilleure maîtrise des avancées technologiques. Pour cela, nous nous appuyons sur des partenaires ayant développé ce type de solutions, et nous les accompagnons pour intégrer leurs offres avec Live Objects, la plateforme IoT d’Orange. Ainsi, nous pouvons par exemple proposer aux collectivités locales une solution de notre partenaire BH Technologies, capable de détecter le taux de remplissage d’un conteneur afin de déclencher le ramassage uniquement lorsqu’il est plein.
Nous encourageons par ailleurs le développement de ce type de solutions pour des cas d’usages parfaitement identifiés et répondant à des besoins communs de nos clients dans les marchés verticaux prioritaires comme l’industrie. Nous recherchons alors des solutions « plug and play », capables de s’adapter à différents types d’environnement, dans différents pays, et reposant sur un objet industrialisable.
L’ultime vocation des objets connectés : innover au service de l’humain
Les partenariats que nous avons annoncés en octobre avec des entreprises spécialisées dans les technologies IoT, sont représentatifs à la fois de cette volonté de proposer des solutions concrètes et de notre engagement sur la technologie LTE-M (Long Term Evolution Cat M1). Orange a en effet annoncé sa volonté d’accélérer son déploiement LTE-M, qui offre de nouveaux cas d’usages à l’IoT et fonctionne sur les infrastructures réseaux mobiles existantes. Sercom ou Ercogener sont parmi les premiers acteurs du marché à proposer un objet connecté LTE-M, disponible en prototype sur les bandes de fréquences européennes, avec lesquels nous commençons les tests. Il s’agit par exemple d’un bouton d’alerte personnel, qui serait placé dans des voitures de location, permettant aux clients de signaler une panne ou un accident. Grâce à la technologie LTE-M, économe en énergie, la durée d’autonomie de la batterie est de plusieurs semaines, et la couverture est internationale ce qui est bien adapté à l’utilisation d’une voiture de location.
Un tel objet connecté permet ainsi à l’entreprise de location de rassurer ses clients. Cela répond à la vision d’Orange sur l’IoT et la transformation digitale : mettre l’innovation au service de l’humain !
Embarqué dans l’aventure des objets connectés pour les entreprises au début des années 1990, en créant des partenariats pour les premiers réseaux de données radio spécialisées (Mobipac…) , j’ai accompagné pendant 15 ans des entreprises du monde bancaire, industriel et de la distribution au sein des équipes commerciales d’Atos, d’ Alcatel puis d’Orange, en France, et à l’international. J’anime au sein de la Direction Objets Connectés et Partenariats, l’équipe Enterprise IoT qui soutient les pays du groupe Orange pour proposer à leurs clients entreprises des objets connectés.